Dans la Somme, cela fait maintenant plusieurs semaines que certains cars scolaires ne circulent plus, faute d’essence et de conducteurs. Cette situation pose particulièrement problème dans un département rural comme le nôtre, en entraînant une augmentation des absences. Les personnels sont aussi touchés par ces pénuries qui entraînent de nombreux retards. Or après deux ans de covid, les élèves ne peuvent se passer de cours. Ils doivent être accompagnés au mieux pour favoriser leurs apprentissages.
La pénurie d’essence s’explique par le refus de TotalEnergies et Esso-Exxon mobil d’accorder des hausses de salaire à leurs travailleurs. Or, ces revendications sont légitimes : l’inflation sur un an dépasse les 6% et les profits exceptionnels de ces grands groupes du fait de la crise et de la guerre en Ukraine sont maintenant avérés. En percevant cette rente sans redistribuer les richesses, ces groupes se muent en profiteurs de guerre, au détriment de la population des Hauts-de-France particulièrement touchés et de ses élèves en particulier.
Nous revendiquons :
-une hausse immédiate des salaires pour les travailleurs des entreprises pétrolières pour répondre aux revendications des grévistes
-l’augmentation des salaires des chauffeurs de car pour compenser les conditions de travail souvent pénibles de ces travailleurs
-l’ouverture de places d’internat pour prendre en charge les élèves subissant cette situation
-que les collègues qui ne peuvent se déplacer dans ce département rural voient leur situation considérée avec bienveillance, en particulier les remplaçantes PE et les TZR